*** LA PARISIENNE DES AMOGNES ***


Cette fermette érigée dans la seconde partie du 19ème siècle hébergea la famille Creuset, métayers pour le compte du Baron Macias, alors propriétaire d’une grande partie du territoire de la commune de Montigny aux Amognes. Fin 19ème cette bâtisse devint propriété de la famille Creuset puis par le jeu des mariages, celle de la famille Mariller, puis Perdrillat et enfin Pédelabat. Construite comme toutes les fermettes de cette époque autour d’un corps de ferme principal, composé d’une pièce habitable unique, et de dépendances accolées pour la remise du matériel agricole et l’abri des bêtes, elle a été modifiée par mon grand-père entre les deux guerres. C’est ainsi qu’est apparue une cuisine « moderne » sur les ruines d’un poulailler qui abritait aussi le four à pain traditionnel. C’est également à cette époque qu’est arrivée la fée électricité et que la pièce principale a été morcelée en quatre : deux chambres, un petit bureau et une salle à manger. Seule la partie au-dessus de la cuisine présentait un caractère d’habitabilité. Le reste des parties hautes servant de grenier à foin ou de débarras. Les abords n’ont été entretenus que dans la seconde partie du 20ème siècle lorsque ma grand-mère décida de faire un jardin d’agrément devant la cuisine. Mon grand-père, quant à lui, entretenait un jardin potager sur l’arrière de la maison. Aujourd’hui, le caractère ancestral de cette fermette a été préservé et aucune modification structurelle n’a été apportée en façade. Les greniers ont été remaniés pour la réalisation de chambres à l’étage et des ouvertures ont été réalisées dans la toiture. A l’intérieur, la pièce principale a retrouvé son volume initial et le moderne côtoie agréablement l’ancien. La rénovation a démarré le 1er juin 2008 et s’est achevée le 15 juin 2009. Le choix de l’appellation « La Parisienne des Amôgnes » se veut un hommage posthume de mon épouse à ma mère qui fut une parisienne dans l’âme et préférait la vie trépidante de la capitale au calme de la campagne des Amôgnes.

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This farmhouse-style cottage erected in the second part of the 19th century put Creuset family up, tenant farmers working for the Baron Macias, then owner of a large part of the Montigny aux Amognes territory.
At the end of the 19th century this house became the Creuset family’s property, then by the way of weddings, the property of Mariller family, Perdrillat family and finally Pedelabat family. Erected, as all the cottages at this time, around a main farm house part, composed of only one living room and attached outbuildings for putting farm machinery away and sheltering animals, it has been modified by my grand father between the two world-wars. That is how it has been created a “modern” kitchen over a former henhouse and an old traditional bread oven. It is also at this time that electricity arrived in the house and the main living room has been divided into four parts: two sleeping rooms, a little office and one living room. On the first floor, the room above the kitchen was the only habitable room. The rest of the first floor was dedicated to store hay. The area around has been looked after in the second part of the 20th century when my grand mother decided to create a flower garden in front of the kitchen. As for my grand father, he looked after a vegetables garden at the rear of the house. Nowadays, the ancestral character of this small farm has been protected and no frame modification has been done. Lofts have been modified in order to make bedrooms and shower rooms. It has been necessary to create openings in the roof. Inside, the main room is now as it was at the beginning and modern style is beautifully mixed with antiques. Renovation started on 1st June 2008 and finished on 15 June 2009. The name “La Parisienne” is a posthumous tribute to my mother who preferred during all her life,  to live in Paris rather than to live in the country where she was born.